Histoire-Géographie

Trace écrite 3ème : La France dans la Seconde Guerre mondiale

Par ANTOINE BRUMENT, publié le vendredi 2 février 2018 09:28 - Mis à jour le jeudi 8 février 2018 10:55

3H4 : La France dans la Seconde Guerre mondiale

 

 

I – Le choc de la défaite

  • Dossier pp. 94-95 : Les armées franco-anglaise sont écrasées par la Wehrmacht en mai-juin 1940. Cette déroute jette des millions de Français sur les routes de l’exode Devenu chef du gouvernement, le Maréchal Pétain demande l’armistice, qui est signé le 22 juin à Rethondes. Le nord et l’Ouest du pays sont occupés et la France doit payer des frais d’occupation exorbitants.

  • Pétain s’installe avec son gouvernement à Vichy. Le 10 juillet, en plein désarroi, le Parlement lui accorde les pleins pouvoirs  pour modifier la Constitution. Le 11 juillet, il promulgue des actes constitutionnels qui font de lui le « chef de l’État français » et lui donnent tous les pouvoirs.

 

 

 

II – Le régime de Vichy et la collaboration

La politique du régime de Vichy peut se résumer en deux points:

  • La Révolution nationale (affiche p. 109) est une politique autoritaire : Pétain met en place un régime conservateur, réactionnaire, qui s'appuie sur le passé, les valeurs traditionnelles ("Travail, famille, patrie » affiche 4 p. 99) et autoritaire qui repose sur son culte (« Maréchal nous voilà ») et la propagande. Pétain rejette la démocratie : Syndicats, partis politiques, suffrage universel, sont supprimés. Les médias sont censurés. La jeunesse est embrigadée dans des chantiers de jeunesse.

  • La collaboration avec l'Allemagne, voulue dès 1940 (entrevue de Montoire avec Hitler le 24 octobre docs 2 et 3 p. 99), se fait à tous les niveaux:

 

  • Lois antisémites (docs 1 p. 98) : port de l'étoile jaune obligatoire, interdiction d'être fonctionnaire, organisation de la déportation de 76000 juifs (ex: rafle du Vel d’Hiv en 1942 organisée par le préfet de Paris René Bousquet doc 5 p. 99)

 

  • Le STO (Service du Travail Obligatoire) : les jeunes Français sont réquisitionnés de force pour aller travailler en Allemagne en 1943 (700000) = collaboration économique.

 

  • La Légion des Volontaires Français s'engage dans l'armée allemande à partir de 41 = collaboration militaire.

 

  • Création de la Milice pour traquer les résistants et les juifs en 1943 = collaboration policière.

 

Certains hommes politiques sont ouvertement nazis : Pierre Laval, Marcel Déat, Jacques Doriot. En novembre 1942, L’Allemagne envahit la zone libre et ces partisans d’une collaboration d’État plus poussée prennent le contrôle du gouvernement de Vichy.

 

Dossier pp. 96-97 : Au début, les Français font confiance au Maréchal Pétain. Ensuite, ils vivent de plus en plus mal l’occupation à cause du rationnement, qui provoque le marché noir, de la surveillance policière, etc. et se détachent peu à peu du « vainqueur de Verdun ». Fin 1942, les français commencent à se rendre compte que Pétain ne contrôle rien, et qu'il fait le jeu des nazis.

 

 

 

 

III – La Résistance et la libération

  • De Gaulle et la résistance extérieure

Dossier pp. 100-101 : Dès le mois de juin 1940, le Général de Gaulle (doc. 2 p. 100) refuse la défaite et veut poursuivre la lutte aux côtés du Royaume-Uni. Il lance un appel à la Résistance à la BBC le 18 juin 1940 (doc. 3 p. 100) et constitue les FFL (forces françaises libres, doc. 5 p. 101) qui combattent aux côtés des Alliés. De nombreuses colonies rallient la France libre.

  • La Résistance intérieure

Dossier pp. 102-103 : Les débuts de la Résistance sont difficiles car de nombreux Français voient en Pétain un rempart face aux Allemands. La mouvements de résistance pratiquent la propagande (journaux, tracts) et l’espionnage. Peu à peu, des réseaux (Ex : Libération-Sud, docs. P. 102) s’organisent avec l’apport de volontaires toujours plus nombreux. La politique contre les opposants ou les étrangers et la Collaboration (STO) alimentent les maquis en hommes. Les actions violentes sont de plus en plus fréquentes : sabotages, attentats… (Le Chant des partisans, p. 110). Les résistants risquent leur vie.

  • L’unification de la Résistance et la Libération

Grâce à l’action de Jean Moulin (docs 1 p. 106), le CNR (conseil national de la Résistance) qui réunit les mouvements de Résistance et les représentants des anciens partis et syndicats est fondé en mai 1943. Le CNR reconnaît de Gaulle comme chef de la Résistance et rédige un programme de gouvernement.

 

A la suite des débarquements de Normandie (6 juin 1944) et de Provence (15 août 1944), la France est libérée par les Alliés (doc. 3 p. 107), avec l’aide des Résistants armés, regroupés dans les FFI. Paris est libéré en août 1944 (docs. 2, 4 et 5 p. 107). De Gaulle réussit à imposer aux Américains un gouvernement provisoire (le GPRF), dirigé par lui et composé de Résistants.

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